Sexe : ce que veulent (vraiment) les femmes

Publié le par BodyTruth

Sexe : ce que veulent (vraiment) les femmes

Un sondage Ipsos exclusif pour Psychologies magazine se penche sur les pratiques et désirs sexuels des femmes.

Mel Gibson avait tenté le coup dans une comédie pour mieux leur vendre du shampoing et avait fini par entendre malgré lui la moindre de leurs pensées. Pas besoin d’aller si loin grâce à ce sondage réalisé par Ipsos pour le titre Psychologies magazine, sur les désirs sexuels de toutes les femmes.

80% des femmes ne se sentent jamais honteuses de leurs désirs

La première information est que les femmes de 2014 sont beaucoup plus libres pour exprimer leurs fantasmes. Malgré tout, les jeunes évoquent leurs fantasmes plus facilement que les autres. Ainsi, deux tiers des femmes de moins de 60 ans trouvent facile de parler avec leur partenaire de « leurs positions ou pratiques sexuelles préférées ou même de leur jouissance ». Mais pour les femmes de moins de 35 ans, il est beaucoup plus facile d’évoquer ses fantasmes que pour les autres.

Plus les femmes sont jeunes plus c’est simple pour elles de demander sans ambages ce qu’elles veulent au lit. Les 18-24 ans sont 17% à le faire très souvent et 37% assez souvent. Pour les 25-34 ans, les mêmes réponses sont de 2% et 36%. En ce qui concerne l’initiative de l’acte sexuel, pour les moins de 25 ans, elles sont 69% à prendre souvent l’initiative alors qu’elles ne sont 42% pour les plus de 60 ans.

Pour la réalisation des fantasmes, c’est fréquent pour un tiers des femmes de moins de 35 ans mais pour les femmes de plus de 60 ans, ce n’est le cas que pour une sur cinq. Les psychanalystes Alain Herril et Sophie Cadalen cités par le Figaro.fr mettent en avant la difficulté des femmes à s’autoriser le fantasme, contrairement aux hommes, comme s'il s'agissait d'une "fonction plus masculine"

Si vous aviez dans l’idée que les hommes sont plus actifs que les femmes, vous avez tout faux. La direction des opérations vient plus essentiellement du tempérament des partenaires qu’aux représentations socioculturelles. L’un prend l’initiative, souvent le même, et l’autre valide. Cela marche aussi bien avec les couples hétérosexuels qu'homosexuels.

La sexualité orale n’est pas toujours plébiscitée. Pour les comportements plus « originaux » ou minoritaires les variations en fonction de l’âge sont intéressantes. Avoir une relation homosexuelle ou faire l’amour à plusieurs est nettement plus envisageable (ou déjà réalisé) pour les moins de 35 ans. Prendre un amant l’est beaucoup plus après 35 ans. La sodomie est aussi peu appréciée par les moins de 25 ans que par les sexagénaires mais un peu plus entre ces deux âges (20%). Être attachée, attacher, donner ou recevoir une fessée sont des choses qui plaisent à plus d’une femme sur trois avant 35 ans. Cette proportion diminue nettement ensuite. Enfin, la fellation déplaît à environ une femme sur trois avant 25 ans et après 60 ans. À tous âges, le cunnilingus n’est pas apprécié par une femme sur quatre.

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